Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 01 mai 2014

À Bagnolet

Chanson de circonstance :

"C'est à Bagnolet que j'ai connu Ciboulette
Elle vendait le muguet dans un petit troquet..."

Qui se souvient de Gilbert Grenier, aujourd'hui, probablement, "mort et roidi" ? Tout sympathique qu'était le personnage — fort discret au demeurant —, il faut bien admettre que ses vers au mètre incertain n'avaient rien d'inoubliable. Aussi les a-t-on oubliés bien vite, comme les couplets de Jean Arnulf, d'Anne Vanderlove ou de Guy Bontempelli, "les refrains de deux sous, les vers de mirliton"...
J'ai rencontré, il y a quelques années déjà, Anne Vanderlove dans une sorte de café-théâtre de la banlieue de Clermont-Ferrand. La jeune fille aux airs de vierge préraphaélite était devenue une grosse dame qui, après son tour de chant, se repaissait prosaïquement de spaghetti dans un coin de la salle.
Si l'homme, c'est bien connu, ne vit pas seulement de pain, les poétesses, la bise et l'âge venus, ne vivent pas seulement de vent.

Les commentaires sont fermés.