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mardi, 24 septembre 2013

Álvaro Mutis est mort

"Épicurien ne manquant jamais une occasion de glisser une recette de cocktail dans ses romans, cet homme élégant plaçait la littérature et l'amitié par-dessus tout, mais il était aussi jaloux de son indépendance intellectuelle et politique, ne se revendiquant d'aucune école esthétique ni d'aucun parti — à peine se disait-il vaguement royaliste." (Le Monde, 23 septembre)
N'aurait-on jamais lu une ligne du père de Maqroll que cette épitaphe journalistique nous ferait regretter sa perte.

"Le Gabier, sans se retourner, leva la main en signe d'adieu. Appuyé contre la barre, on eût dit un vieux Charon accablé par le poids de ses souvenirs, partant en quête de ce repos qu'il avait si longtemps recherché et qui, pour une fois, ne lui coûterait rien." (Un bel morir, Le Livre de Poche, 1993, p. 145)

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