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samedi, 20 avril 2013

Solderies, bouquins, hasards objectifs

Trouvé, dans un carton de bouquins voués à on ne sait quels autodafés, un bel exemplaire non coupé d'Une conquête, nouvelle de Maurice Fourré, "suivie de trois dessins et trois fragments de lettres inédits de l'auteur" — tiré à 450 exemplaires sur Ingres rose, aux éditions du Fourneau, 1984. Me transportant sur le site desdites éditions, j'y découvre que l'ouvrage figure dans la rubrique "livre de la semaine" (depuis septembre 2012, si l'on en croit la date de la note de présentation — sans doute s'agit-il de la semaine des trente jeudis). Peu après, feuilletant les Journaux de Queneau, je tombe précisément sur les premières pages du journal de l'année 1949, où il est question de Fourré.
Acheté en solderie, il y a quelques jours et pour quelques euros, un lot de livres de chez Albin Michel, parmi lesquels deux titres d'André Bay (Amor et Trois histoires très naturelles). Je n'avais jamais entendu parler d'André Bay auparavant (vague cousin, me semble-t-il, de Maurice Pons ou Pierre Véry), et voilà que je le retrouve, lui aussi chez Queneau... en compagnie de Michel Mohrt — dont il était question, hier ou avant-hier, dans la presse, à propos de l'élection de Dominique Bona, qui occupera son fauteuil à l'Académie française.
La place du Mohrt, en somme.

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