jeudi, 21 février 2013
Papiers journaux
Journal de Maxime Alexandre. Il y est question de rêves, de pêche au brochet, du vol des hirondelles et de poésie...
Le 6 janvier 1966 : "Je me sens banni d'un monde qui prend Brassens pour un poète !"
Nous sommes aujourd'hui, hélas ! tombés beaucoup plus bas.
Journal d'un paysan du Danube de Vintila Horia. 9 novembre 1965 : "Notre temps individuel possède un accélérateur capricieux, ou du moins qui apparaît comme tel à nos insuffisances, qui nous fait dévaler les distances les plus longues en secondes vertigineuses ou qui, oublieux de notre existence, nous abandonne aux lenteurs de l'ennui. C'est ainsi que les années passent plus vite que les jours."
Un miroir en miettes. Journal sans date III de Gilbert Cesbron. Une somme de péremptoires platitudes, de truismes, de faux aphorismes. Pas grand-chose à sauver là-dedans, sinon l'épitaphe du cardinal de Portocarrero — retranscrite d'ailleurs avec une coquille :
HIC JACET
PULVIS
CINIS
ET NIHIL
22:43 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
« Ci-gît de la poussière, de la cendre et rien ».
J'aime cette poétique des inscriptions latines. Merci de nous la faire voir.
Christiane L.
Écrit par : Christiane Loubier | samedi, 23 mars 2013
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