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mercredi, 01 août 2012

Géorgique d'été 3

Belles journées caniculaires. Un vent brûlant passe sur les éteules et les prés torréfiés.
Visite aux enfants, dans leur hameau perdu. Dès la fin de la matinée, les moutons, accablés de chaleur, groument à l'ombre parcimonieuse d'un pommier. Il faut dépouiller de leur toison les trois brebis qui avaient échappé à la tonte printanière — car les brebis se tondent en mai, comme l'attestent tous les bons auteurs. Par exemple le sieur Louis Liger, dans son Dictionnaire pratique du bon ménager de campagne et de ville de 1715 ; lequel précise toutefois que, selon Varron, "il y a des pays où les Brebis qui ont la Toison rude sont tonduës dans le tems qu'on fauche les prez ou lorsqu'on moissonne l'orge". Allons, nous ne sommes peut-être pas trop en retard...
L'après-midi, tout dort. Les chiens allongés dans leur niche, Mistinguett dans le couloir frais avec ses trois chatons.
Ayant regagné nos moins rustiques pénates, assis dans le jardin, nous regardons le soir tomber sur nos genoux, en buvant une grande bière, agrémentée d'un doigt de "Cynar".

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