dimanche, 19 juin 2011
Réponse aux injures et calomnies...
Il n'est jamais très agréable qu'une mouche à merde vienne se poser sur votre tartine de confiture.
12:07 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
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L'ANGULAGE DES MOUCHES
Mouches: je les regarde voler. Il y a du sens dans cette volonté qu'elles mettent à se poser (sournoisement) sur ma joue pendant ma sieste. Quand je les chasse (les frappe) elles s'envolent avec l'effroyable liberté des insectes. Tout semble indiquer que les mouches, nos mouches, sont volages, fuyantes, insistantes, indéchiffrables. Cet envol même de la mouche (vol, voler, double-sens, dérobé, dérobade) est une ptèsis postulée, insupportable.
Ou bien j'ai l'illusion de croire à la "fuite plurielle" de l'insecte diptère — plusieurs possibles s'offrent à lui, il peut se débiner devant ma main, se débobiner (je subis son arrogance).
Goût de la division: ôter à la mouche ses ailes et ses pattes (ce qui se dit alors: "arracher"), mais seulement de façon à l'épiler; la patte conçue comme le poil. Raser de près une mouche. Toutes pattes égales, c'est une répétition. Ne reste plus que le dos, le ventre (le dos-ventre), la mouche réduite à son "être-mouche": une sorte de grain de café mou/dur, se tortillant sur l'abdomen unique, pour il ne sait quoi. Comprendre ce reste: le corps de la mouche.
Additif: cette mouche (amputée) est un morceau de mouche (morcelant + morcelé = les ailes et les pattes extérieures à l'institution insecte). Illisibilité de la patte de mouche (quelle mouche me pique? Celle-ci, justement). C'est donc hors institution: je plie la mouche en deux. Elle forme un angle. en fait, j'ai encore "angulé" une mouche.
BEURRE - CONFITURE
Plein mon tricot: la tartine de beurre/confiture précipite sa chute (même la plus mince de parcours) par/sur sa face enduite. Taches. Que va dire maman?
Écrit par : R/B | vendredi, 24 juin 2011
Le pastiche participe dans certains cas — et d'une certaine manière — de l'exercice d'admiration. De l'hygiène intellectuelle, aussi : préservatif contre la servilité des épigones sans imagination...
Écrit par : C.C. | vendredi, 24 juin 2011
Des américains, en leurs époque d'expériences insensées, ont attachés une mouche , avec un fin cordon. Elle volait, sans avancer. Elle volait, en permanence. Nourrit au glucose, elle a survécu, mais ses ailes se sont émiettées, tombée en poussière. Icare, au 20eme, au USA
Écrit par : Patrice | lundi, 31 octobre 2011
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