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samedi, 04 juin 2011

Pauvre Vialatte 2

Après le théâtre de rue, la lecture de rue.
"Hier — pouvait-on lire dans La Montagne du 29 mai dernier —, «La Librairie» accueillait les lectures de Vialatte à la demi [sic]." Une photographie, montrant une liseuse plantée devant un pupitre en pleine rue piétonne, et un court article (dont on appréciera au passage le style et la rigueur typographique) éclairent un peu ce galimatias : "À l'occasion de L'année Vialatte et de la manifestation à vous de lire ! «La Librairie», rue Pascal à Clermont-ferrand, proposait une série de lectures de chroniques d'Alexandre Vialatte. Dès 10 h 30, les premières lectures ont commencé et se sont poursuivies durant toute la journée, où pas moins de 22 personnes se sont relayées en continu toutes les demi-heures. Les textes ont été tirés au sort, et été composés à partir de ses célèbres chroniques, ainsi que d'un extrait du Bestiaire."
On rapprochera ces "manifestations" — ces pitreries qui semblent se multiplier depuis "l'affaire" de La Princesse de Clèves, de ce qu'écrivait Georges Steiner dans les belles pages de son "lecteur peu commun" : "La lecture authentique requiert le silence [...] C'est un silence vibrant, une solitude peuplée par la vie du monde. Entre le lecteur et le monde [...] le rideau est tiré." (in Passions impunies, Folio/Essais, 2001)

Commentaires

Allons, un peu d'indulgence. C'est la seule librairie indépendante de Clermont qui essaie de survivre face au rouleau compresseur de la Fnac et de la librairie des Volcans.
Cette dame anime son petit commerce dans une rue
plutôt isolée.
Souhaitons longue vie à "la librairie".
Quand je passe devant, je me réjouis et je m'étonne
qu'elle n'ait pas encore fait faillite comme bien d'autres.

Écrit par : brindamour | samedi, 04 juin 2011

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