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samedi, 13 novembre 2010

Comment parler des livres que l'on n'a pas lus ?

On apprend, dans l'article de l'Encyclopædia Universalis consacré à Ramón Pérez de Ayala, que celui-ci est l'auteur d'une nouvelle intitulée La Chute des citrons. Bévue particulièrement cocasse quand on sait que les Limones du titre espagnol sont les derniers rejetons d'une famille patricienne tombée en quenouille. Même si le titre de la traduction française — La Chute de la Maison Limón — ne rend pas compte d'un possible jeu de mots (on pense aux Enfants du Limon de Queneau), il a du moins le mérite de renvoyer à la thématique même du texte et de compenser la supposée caducité des agrumes par un clin d'œil littéraire fort judicieux.

Commentaires

Comme quoi, une fois de plus, Encyclopaedia Universalis = Encyclopaedia Horribilis.

Écrit par : Ph. | lundi, 29 novembre 2010

Voir également l'article sur Vialatte, dont l'E.U. nous apprend qu'il est né dans "un village" de la Haute-Loire (alors que Magnac-Laval se trouve dans la Haute-Vienne) ; que son roman "Le Fidèle Berger" est "moins personnel" que "Battling" (ce qui est soit un contresens absolu, soit une regrettable maladresse de vocabulaire) ; qu'on peut le comparer à Maurice Fourré (rapprochement aussi discutable que peu éclairant, eu égard au nombre de lecteurs qui connaissent Fourré) ; que son style est proche de celui de Giraudoux ou Morand — façon expédiente de lui coller, en citant au passage Blondin et Nimier, l'étiquette "écrivain de droite" sans autre forme de procès...

Écrit par : C.C. | lundi, 29 novembre 2010

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