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samedi, 23 octobre 2010

Jours qui ne sont rien d'autre que des jours

"Journal infime", disait Rose. Chroniques de l'infra-ordinaire.
Le samedi matin, on va au marché. Tous les dix pas on rencontre une connaissance, on salue un voisin, on parle de tout, de rien. Le soleil timide invite à la flânerie. On achète un gaperon, des petits chèvres, des pommes — belchard et rubinettes —, des châtaignes que l'on mangera le soir, grillées, accompagnées d'un verre de vin rouge, comme le recommandait frère Jean.
L'après-midi, les rues du bourg sont désertes. Un chien noir trottine, furtif, du côté de la caserne des pompiers...

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