Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 21 septembre 2009

Incipit 5

Rust and Bone, de Craig Davidson, commence par ces mots : "Twenty-eight bones make up the human hand." Ce qui donne, dans la traduction française (Un goût de rouille et d'os, Points/Seuil, 2008) : "Il y a vingt-sept os dans la main humaine."

Commentaires

le 28e os, c'est comme le poil de la main...

Écrit par : RPH | mardi, 22 septembre 2009

"Traduttore, traditore" : en s'autorisant à corriger une inexactitude anatomique, la traductrice commet une faute beaucoup plus grave que celle qu'elle a cru voir dans le texte. Elle impute en effet à l'auteur une méconnaissance — ou une connaissance approximative — de l'ostéologie qui est manifestement le fait du personnage-narrateur, oblitérant de la sorte un trait constitutif de sa personnalité fictive. Effet de réel, en quelque sorte : il n'est pas rare qu'un individu inculte profère doctement des bourdes pseudo-savantes pour montrer qu'il n'est "pas plus bête qu'un autre".

Écrit par : C.C. | jeudi, 24 septembre 2009

A moins que l'auteur ait voulu faire un clin d'œil au lecteur et que cette erreur, tout à fait volontaire, trouve un sens à la lecture de la suite de l'histoire....

Écrit par : RPH | jeudi, 24 septembre 2009

Jim Thomson," Pop. 1280 " devenu "1275 âmes", sans raison aucune, Jean-Bernard Pouy en a même fait un livre.
Le fera-t-il pour cet os ?

Écrit par : PLC | jeudi, 24 septembre 2009

This translation is not very bone.

Écrit par : Mauricette Beaussart | jeudi, 24 septembre 2009

Mauricette : 1 / Corynne : 0.

Écrit par : C.C. | jeudi, 24 septembre 2009

Les commentaires sont fermés.