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mardi, 04 novembre 2008

La cognizione del dolore 10

Ayant à subir prochainement une opération sous anesthésie, je dois me soumettre au rituel du "consentement éclairé pré-opératoire", c'est-à-dire signer un document dans lequel on m'informe que

"toute intervention chirurgicale comporte des risques :
— Hémorragie
— Infection
— Troubles ou séquelles fonctionnelles transitoires ou définitives
— Échec
— Décès per ou post opératoire
— Etc... liste non exhaustive".

Voilà qui est parfaitement rassurant ! D'autant qu'il y a tout à redouter de gens qui font suivre etc. de points de suspension.

Commentaires

On reconnaît là toute la délicatesse du monde médical.

Écrit par : Ph. | mercredi, 05 novembre 2008

Noms communs que l'on a volontairement teintés de latinisme et d'hellénisme. Cela dit, tu devrais t'en sortir, tu es bilingue... Mais les points de suspension existaient-ils dans la littérature antique ?

Écrit par : emily | mercredi, 05 novembre 2008

à CC
« Gagnons ce jour ici, trompons notre trépas :
Peut-être que demain nous ne reboirons pas.
S'attendre au lendemain n'est pas chose trop prête.»
Ronsard

Écrit par : grapheus tis | jeudi, 06 novembre 2008

Le parcours social des médecins n'incite guère à l'humanité, le cursus universitaire éteint encore quelques lueurs et les contrats d'Axa écrasent les derniers lumignons.

Écrit par : flivo | jeudi, 06 novembre 2008

Ph. : J'avoue que l'humour noir de la clausule me réjouit tout de même ! On peut penser que le cynisme désinvolte de l'énumération constitue une réponse en forme de pied de nez à la "judiciarisation" de la médecine. Je doute toutefois que le patient qui redoute une issue fatale soit sensible à la dimension clownesque du parapluie !
Emily : Il y avait au moins l'aposiopèse ! J'aime bien vos berlingots de mots et cet "œil bistre"quelque peu rimbaldien.
Grapheus : Joli carpe diem bachique. Dans un registre un peu différent, les stances "Quand au temple..." allient merveilleusement mélancolie et polissonnerie. Moins connue que l'interprétation de Ferré, celle de Mouloudji, qui figure de manière assez inattendue dans une anthologie de la chanson paillarde !
Flivo : "Præstolabar lucem et eruperunt tenebræ." (Job, 30:26)

Écrit par : C.C. | jeudi, 06 novembre 2008

Puisse du moins le début du verset ne s'appliquer ni à vous ni à moi, mon cher C.C.

Écrit par : flivo | jeudi, 06 novembre 2008

Les commentaires sont fermés.