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jeudi, 11 octobre 2007

Repentir

J'ai supprimé les quatre notes précédentes, où il était question de gens dont on parle à la radio, dans les journaux... Au fond, cela ne m'intéresse pas.
"La meilleure philosophie, relativement au monde, est d'allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l'indulgence du mépris." In petto, si possible.

Commentaires

Je parie qu'elles sont toujours sur Google... Et pour longtemps...

Écrit par : RPH | vendredi, 12 octobre 2007

Hélas !
Quels cochons virtuels feront disparaître ces cadavres d'enfants non voulus ?

Écrit par : C.C. | vendredi, 12 octobre 2007

Plus facile à dire qu'à faire, Diogène !
L'âne a des œillères aussi, et pourtant il n'est pas philosophe.
(M'étonnerait pas que vous soyez plutôt du côté de Proust que de Sainte-Beuve, Copronyme.)

Écrit par : Lapinos | vendredi, 12 octobre 2007

Sur ce sujet (en gros, le retrait du monde), intéressant billet d'Enrique Vila-Matas dans le numéro d'octobre du "Magazine littéraire" ("Pour une stupidité lucide : l'homme sage doit feindre d'être idiot"). E. V.-M. écrit ceci : "Mon sage ami, le professeur Jordi Llovet de l'université de Barcelone, en a déduit [du constat de l'impuissance des intellectuels à agir sur le monde] qu'on ne pouvait pas lutter contre les forces efficaces du Pouvoir et que, de ce point de vue, il n'existait peut-être que deux attitudes possibles : discuter avec ses amis, enseigner, étudier et résister (une résistance à vraie dimension politique qui correspondrait à cette rébellion de poche proposée par Tabucchi) ou devenir frivole. L'intelligence doit-elle rester discrète, dans l'ombre ? À cette question, Llovet répond sans hésiter : "L'intelligence ne peut pas faire autre chose." J.M. Coetzee semble répondre à cette même question [par] une troisième attitude pouvant s'ajouter aux deux propositions de Llovet. Cette troisième attitude se fonde sur Erasme qui suggéra qu'en temps d'abrutissement général, l'homme sage doit feindre d'être idiot (comme le sot de son "Éloge de la Folie") et se montrer incapable de prendre position [...] continuer à jouer son rôle, quoique peut-être avec une nouvelle conscience, une conscience comique."
Tout cela me plaît assez.

Écrit par : C.C. | samedi, 13 octobre 2007

C'est bien pessimiste tout ça....

Écrit par : RPH | samedi, 13 octobre 2007

Sans doute y a-t-il eu de tout temps des esprits mélancoliques, vitupérant l’époque et s’épouvantant du monde dans lequel leurs enfants auraient à vivre. Et ces enfants-là ont vécu, ils ont même parfois été heureux. Et nous, nous sommes là, et pas si mécontents d’y être…
Mais, malgré tout, quand on est un esprit mélancolique, on a un peu de mal, en voyant comment va le monde, à se trouver des raisons d’espérer des lendemains qui chantent. Question de tempérament. Je suis certainement du nombre des « imbéciles malheureux ». Irrémédiablement.

Écrit par : C.C. | samedi, 13 octobre 2007

Je suis comme toi pour tout dire: le vide me semble être l'aboutissement ultime de l'agitation humaine. Un ami avait cruellement résumé la situation en me confiant "qu'entre le berceau et le cercueil, il fallait bien faire quelque chose..."

Écrit par : RPH | samedi, 13 octobre 2007

Belle formule !

Écrit par : C.C. | samedi, 13 octobre 2007

Pas de repentir, pas de repentance(s). Si les autres ne sont pas capables de saisir la vérité du moment, c'est leur affaire, pas la mienne !

Écrit par : schpountz | samedi, 13 octobre 2007

Un peu de sagesse chinoise ?

Six en haut signifie :

Non la lumière mais l'obscurité.
Tout d'abord il s'est élevé au ciel, puis il a plongé dans les profondeurs de la terre.
L'obscurité parvient ici à son comble. La force ténébreuse était d'abord placée si haut qu'elle pouvait blesser toutes les puissances bonnes et lumineuses. A la fin pourtant elle périt par sa propre obscurité, car la chute du mal doit se produire au moment même où il a complètement vaincu le bien et, par suite, consumé la force à laquelle il devait jusque-là son existence.

Écrit par : Danielle | dimanche, 14 octobre 2007

Même Karl Marx, pourtant pourfendeur de l'idéologie et qui remet la poésie à sa place, ne dénie pas toute force aux idées, camarade Copronyme.

Mais vous êtes germaniste, je crois, et les Allemands sont peu faits pour comprendre Marx. Ils sont plutôt du côté de Proust ou de Picasso, les Allemands, nicht wahr ? (surtout les nazis)

Écrit par : Lapinos | lundi, 15 octobre 2007

Marx ? Même Groucho ne me fait pas rire. Alors, l'autre, vous pensez !
Germaniste ? Pas vraiment. Ou alors un pauvre germaniste, qui ne sait même pas si la bonne traduction de "schwirren" est "grisoller" ou "battre des ailes".
Les nazis, du côté de Proust ou Picasso ? Il doit y avoir une astuce qui m'échappe...

Écrit par : C.C. | lundi, 15 octobre 2007

Autant pour moi, je vous avais pris pour un germaniste.
Pas d'astuce, gros succès de Proust et de Picasso auprès des Prussiens, c'est tout, juste un constat.

Marx est en effet à peu près aussi drôle qu'Aristote. Du côté des poètes il y a Waugh, assez nettement marxiste dans l'esprit d'après moi, pour au moins cinq raisons précises. Waugh ne vous fait pas rire ? J'ai tendance à classer les gens en deux groupes, ceux que Waugh fait rire, et ceux qu'il ne fait pas rire (Tlön est hors-concours vu qu'il est trop bon public, il aime tout ce qui est imprimé, c'est un maniaque, un bibliophile).

Ne m'en veuillez pas pour tous ces cadres et tous ces cartouches… Que voulez-vous notre époque manque si cruellement de repères. S'intéresser à Rousseau, à Voltaire, à Chateaubriand pour leurs idées politiques, il faut être BHL pour ça.

Écrit par : Lapinos | lundi, 15 octobre 2007

Puis-je vous racheter quelques indulgences ?

Écrit par : Le Morse | vendredi, 19 octobre 2007

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