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jeudi, 20 septembre 2007

Baidel / Le diab'

Pas grand-chose qui me tente dans l'avalanche de titres de la "rentrée littéraire". Peut-être "Ô Révolutions", de Mark Z. Danielewski, mais rien ne presse. Je viens de terminer Les Enfants du Limon, que j'avais lu il y a quelques années, en diagonale, à vrai dire, et sans enthousiasme. Je me rends compte aujourd'hui que c'est du très bon Queneau, intelligent, roublard et, pour l'époque (1938), assez culotté. L'intrigue — des plus minces et traitée avec une joyeuse désinvolture — est sans doute, d'abord, prétexte au recyclage, par le biais de la mise en abyme finale, des matériaux accumulés par l'auteur pour son très sérieux projet d'étude sur les "fous littéraires" — jugée alors impubliable. C'est à peu près tout ce que l'on a retenu du roman, dont le style et la rhétorique sont pourtant constamment réjouissants. Jeu, qui tourne parfois au jeu de massacre, avec les codes linguistiques et narratifs, jeu de cache-cache aussi — ou jeu de dupes — avec le lecteur, toujours inquiet d'avoir pu laisser passer une allusion, de n'avoir pas vu le clin d'œil, pas deviné le logogriphe — ou de l'avoir repéré là où il n'était pas ! Queneau est diablement... malin. Plus que Purpulan-Baidel.

Commentaires

Curieux comme Queneau (prosateur) peut paraître daté et lourdaud aux "jeunes" lecteurs, et beaucoup plus subtil passé un certain âge. Même sentiment.

Écrit par : Guillaume | samedi, 22 septembre 2007

Je me sens encore trop jeune pour les mots croisés.

Écrit par : Lapinos | lundi, 24 septembre 2007

Les commentaires sont fermés.