samedi, 02 juin 2007
Météo 21
Après une parenthèse lorraine et paresseuse, nous retrouvons la Combraille sous la pluie. Il n’y a plus de saisons. le constat, aurait dit Vialatte, remonte à la plus haute antiquité ; ce qui confirme son caractère irréfutable — comme l’éléphant du même. Cette fin de printemps tourne à la tisane froide en laquelle Ponge disait voir se résoudre l’automne agonisant.
Peu de lectures : quelques poèmes de Celan, les premiers chapitres d’un roman facile.
La radio, en roulant. On apprend la mort de Jean-Claude Brialy : "C'est dommage ; mais quoi ! Nous sommes tous mortels, et chacun est pour soi." Monsieur Orsenna pérore gravement sur les mérites de l’accent circonflexe. Comment peut-on déballer de telles billevesées avec autant de suffisance ? Bavardages, publicités, journal des courses… N’est-ce pas Duhamel qui déjà s’irritait du flot d’inepties déversées par la T.S.F. ?
De retour à la maison nous écouterons en boucle, pendant qu’il pleut dehors, l’adagio de la sonate pour violon opus 24 de Beethoven : "le Printemps".
13:35 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Vous avez juste omis le titre du roman facile, à part ça on se sent comme chez vous.
Écrit par : Lapinos | lundi, 04 juin 2007
Le roman facile, c'est "J'ai rêvé de courir longtemps" de Ron Mc Larty. C'est un peu du John Irving light. Pas désagréable...
Écrit par : C.C. | lundi, 04 juin 2007
Du John Irving light ? Je ne sais pas pourquoi, je vous imaginais plutôt allumant le feu avec de l'Aberlour 10 ans d'âge ou du Hennessy***.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 07 juin 2007
Plutôt Knockando ou Laphroaig. Et pour le cognac, uniquement de l'XO de petits propriétaires !
Écrit par : C.C. | jeudi, 07 juin 2007
pour violon et piano
Écrit par : phineus | mardi, 12 juin 2007
Exact. Nathan Milstein et Rudolf Firkusny, "Diapason d'or" juin 2007.
Écrit par : C.C. | mardi, 12 juin 2007
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