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lundi, 09 avril 2007

"Libertinage, cochon grillé, jeux de hasard et tout le vin qu'on voudra..."

Une amie m’offre, à l’occasion de mon anniversaire, Vingt-quatre heures de la vie d’une canaille d’Abou-Moutahhar al-Azdî, publié aux éditions Phébus, avec une savoureuse préface de René R. Khawam (le grand orientaliste, disparu en 2004, nous prouve ici, par l’exemple, que l’érudition peut faire bon ménage avec l’humour, ce que nos graves universitaires ont trop souvent tendance à oublier). "satiricon de l’Orient", annonce la quatrième de couverture. la comparaison, pour pertinente qu’elle soit, ne donne qu’une faible idée de la truculence de cette « encyclopédie de l’ordure et de la splendeur » où la rhétorique de l’invective culmine à des altitudes rarement atteintes :

Ô toi l’excrément tout droit sorti
de l’orifice plissé du singe,
tu as beau te laver le museau,
ce sera toujours avec la pisse de la cuvette !

Tiens ! j’introduis ta barbe dans mon fondement
où elle rejoindra la barbe
de tous ceux qui ne partagent pas mon avis
en ce qui te concerne !

 

Un ouvrage à garder à portée de main, avec le Moyen de parvenir, les Lettres à la Présidente et les œuvres poétiques complètes de Pierre Louÿs.

Commentaires

On a souvent dit des Orientaux qu'ils avaient un langage ... fleuri. The proof is in the pudding, comme disent les Brits.

Écrit par : Kate | mercredi, 11 avril 2007

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