vendredi, 06 avril 2007
Le goût des autres
"Le felching, c’est quand un homme vous baise dans le cul sans capote. Il lâche son jus, puis il plante sa bouche sur votre anus et suce son propre sperme encore chaud, plus lubrifiant et matières fécales s’il s’en trouve. Ça, c’est le felching. Il est possible, ou pas, j’ajoute, d’y inclure le baiser pour vous repasser dans la bouche sperme et matières fécales."
[…]
Mon père s’éclaircit la gorge. "Bobosse ! dit-il. Je crois que c’est fletching le mot dont ta mère voulait parler." Il dit : "Ça signifie découper la dinde en tout petits filets."
(Chuck Palahniuk, Monstres invisibles, Folio/policier, 2007, p. 111)
On trouvera d’autres précisions sur le felching — et d’autres acceptions du mot — sur le site de l’indispensable Urban dictionary. L’une de celles-ci décrit une utilisation assez particulière des petits rongeurs, évoquée, me semble-t-il, dans un roman de robin Cook — peut-être J’étais Dora Suarez…
Je me dis, en lisant cela, que j’ai un comportement amoureux rien moins que sophistiqué. Je dois manquer d’imagination.
10:39 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
A la lecture de ce post je m'aperçois que j'en manque également...
Écrit par : RPH | samedi, 07 avril 2007
L'abondance du vocabulaire technique sexuel yanki est proportionnelle à l'épaisseur de leur puritanisme. Jamais je n'ai autant employé "bite", "couille", "con", que lorsque j'étais puceau et frustré.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 11 avril 2007
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