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jeudi, 01 février 2007

Eau de rose

Dans le métro, une très vieille dame lit un roman de Delly et semble y prendre un plaisir extrême. Elle descend à la station Lille-Flandres, après avoir enfoui dans son cabas le livre à couverture bleue, dont je n'ai pu voir le titre.

Commentaires

Touchant...

Écrit par : Kate | jeudi, 01 février 2007

Delly ! Trois par semaine que j'allais chercher pour ma grand-mère à la Bibliothèque paroissiale. Et je me les avalais, amoureux des tendres jeunes filles d'un milieu qui m'était si lointain. Plus tard, j'ai même eu le projet d'en "pornographier" un ou deux...
Rendre compte ainsi d'une furtive rencontre était émouvante.

Écrit par : grapheus tis | vendredi, 02 février 2007

Il y a aussi les féministes qui refont les romans en les dévirilisant ; c'est une manie plus originale et le résultat doit être plus savoureux, j'imagine.

Écrit par : Lapinos | samedi, 03 février 2007

Et pourquoi pas "dellyser" les romans érotiques de gare ? En retirant les scènes cochonnes de ces pochades sans style, on toucherait au "moins que zéro" de la littérature. Quelque chose comme l'équivalent scripturaire du couteau de Lichtenberg...

Écrit par : C.C. | samedi, 03 février 2007

Cher Constantin, votre vieille dame du Val m'a fait penser, je ne sais pourquoi, aux ouvrages d'Hector Malot...

Écrit par : Mauricette Beaussart | samedi, 03 février 2007

J'ai lu cela très jeune, dans la "Bibliothèque verte" il me semble. J'ai eu le plaisir de découvrir "Sans famille" et "En famille", avec leur jaquette d'origine, parmi tout un lot de bouquins de la collection "Nelson", achetés il y a un an ou deux dans un dépôt-vente. Il y avait aussi "La Parcelle 32" d'Ernest Pérochon, "La Troisième Jeunesse de madame Prune" de Pierre Loti et toutes sortes d'autres merveilles...

Écrit par : C.C. | samedi, 03 février 2007

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