dimanche, 31 décembre 2006
"Comme dans une profondeur muette et obscure"
L'Église a refusé à Piergiorgio Welby des funérailles religieuses.
Pinochet, avant de mourir, a reçu les derniers sacrements.
Pinochet, avant de mourir, a reçu les derniers sacrements.
10:11 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (12)
Commentaires
Il n'y a rien à ajouter......
Écrit par : RPH | dimanche, 31 décembre 2006
Si, peut-être ceci : on nous propose, sur les sites de nos journaux et magazines, la vidéo de l'exécution de Sadam Hussein. On voit par là, eût dit Vialatte, que l'homme n'arrête pas le progrès.
Écrit par : C.C. | dimanche, 31 décembre 2006
... il y a même des tricoteuses !
Écrit par : Le Morse | dimanche, 31 décembre 2006
Pinochet est catholique et avait réclamé les derniers sacrements. L'Église ne peut pas refuser les derniers sacrements, même au pire des criminels qui les lui réclamerait après avoir demandé pardon pour ses fautes. L'Italien dont vous parlez s'est suicidé, je crois, en faisant qui plus est de la propagande pour son geste.
Il ne faut pas confondre les derniers sacrements et la Légion d'Honneur - ou les Palmes académiques.
Écrit par : Lapinos | mardi, 02 janvier 2007
Vous êtes intelligent et catholique. Quelqu'un qui n'est ni l'un ni l'autre peut manifester un étonnement assez légitime — du même ordre que celui du candide qui constate que les plus farouches adversaires de l'avortement sont, en règle générale, partisans de la peine de mort. Et vice-versa.
Écrit par : C.C. | mardi, 02 janvier 2007
Pas si intelligent/catholique puisque je n'avais pas pigé où vous vouliez en venir.
Hélas, parmi les farouches adversaires de l'avortement dont je fais partie, il n'y a plus beaucoup de partisans de la peine de mort (sauf pour les très très vilains comme Saddam Hussein ou Pinochet).
La différence entre un criminel dangereux et un enfant innocent est de plus en plus difficile à faire comprendre.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 03 janvier 2007
Je croyais justement l'église ne faisait acceptation des personnes, qu'elle défendait la vie a priori, en tant propriété que divine... N'est-ce pas ce que vous disiez Roger Rapeau? A vouloir manier la paradoxe, vous vous prenez une fois de plus les pieds dans le terrier. Pas si intelligent/catholique, en effet...
Écrit par : Moby | mercredi, 03 janvier 2007
L'Église est miséricordieuse, Moby, pourquoi obliger des criminels à expier leurs crimes pendant des lustres dans un cul de basse fosse ? Quatorze condamnés à perpétuité en France ont réclamé récemment leur exécution. La Société, ce monstre froid qui gouverne chez nous, ne leur a même pas répondu.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 03 janvier 2007
Si les 14 s'adressent à l'Eglise, vous pensez qu'ils aient une chance d'être exaucés alors et d'obtenir quelque chose comme la "chaise électrique de charité"? Même Hitler a été pardonné s'il a demandé à l'être, c'est mon avis, et je ne vois pas comment je pourrais le partager en étant en même pour la peine de mort. Mais vous êtes là pour blaguer, rien de plus, everybody knows it...
Écrit par : Moby | mercredi, 03 janvier 2007
Je pensais, dans ma grande naïveté, que le respect de la vie devait être un principe assez fort pour ne pas s'arrêter à des distinguos — aussi légitimes pussent-ils paraître... Ou, alors, on peut aussi prendre le parti de traiter tous les êtres humains comme "des chiens de paille".
Écrit par : C.C. | mercredi, 03 janvier 2007
Le distinguo entre un criminel dangereux et une vie humaine innocente n'est pas légitime mais essentiel. Entre quelques dizaines de vies d'une part et des centaines de milliers d'autre part, le distinguo n'est pas mince non plus. Désolé de n'être pas "binaire et de bon goût", comme l'exige l'époque.
Écrit par : Lapinos | jeudi, 04 janvier 2007
Binaire, vous l'êtes précisément et particulièrement ; vous seriez même une sorte de mascotte du binaire, mais par alternance, selon votre intêret, celui-ci n'étant fonction que de ce qui vous distinguera le plus de votre interlocuteur... Avoir eu raison avant les autres, voilà le critère absolu... Un peu comme un lecteur des inrockuptibles au premier degré (voyez comme Viviant moque Angot après l'avoir pinaclée), et en cela vous êtes telllement de votre époque, dans ce si académique anticonformisme...
Écrit par : Moby | jeudi, 04 janvier 2007
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