lundi, 18 décembre 2006
La b... des n...
Le Niger porte plainte contre Pascal Sevran (les journaux).
Je lisais hier ceci, dans une nouvelle de Bukowski : "On peut écrire tout ce qu'on veut sur l'homme blanc américain et personne ne proteste. Pas même l'homme blanc américain. Mais si on écrit quelque chose de désagréable sur une autre race, une autre classe sociale ou un autre sexe, les critiques et les lecteurs sont pris d'une sainte fureur et les lettres d'injures pleuvent..." ("Action", in Le Ragoût du septuagénaire)
Certes, Pascal Sevran n'est pas "l'homme blanc américain", mais, mutatis mutandis... Ces clameurs de haro rendent presque sympathique le vieux bouffon menacé de disgrâce.
Certes, Pascal Sevran n'est pas "l'homme blanc américain", mais, mutatis mutandis... Ces clameurs de haro rendent presque sympathique le vieux bouffon menacé de disgrâce.
10:52 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Tiens, ça me fait penser à La tyrannie de la pénitence de Bruckner: l'homme blanc occidental porte le poids de toutes les fautes...
Écrit par : Kate | lundi, 18 décembre 2006
Je suis loin d'être l'un de ses fans, mais ces attaques le concernant me font craindre pour ma propre liberté de dire ce que je pense. Et sur ce sujet je ne suis pas loin de penser comme lui.
Écrit par : RPH | lundi, 18 décembre 2006
Voir l'article de François Bimogo, sur Cameroun on-line :
http://www.cameroun-online.com/actualite,actu-2328.html
Merci à Ibis ("Foire à tout" : http://foireatout.canalblog.com/).
Écrit par : C.C. | mardi, 19 décembre 2006
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