Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 06 novembre 2006

Frivole, futile...

"Je crois que frivole se dit des personnes et des choses, et que futile ne se dit que des choses." Telle est l’opinion de l’abbé Féraud. Je fais assurément preuve de frivolité en écoutant des choses futiles, comme ce vieil album de Diane Dufresne emprunté à la médiathèque locale. Et j’aggrave mon cas en y prenant un plaisir extrême :

"Kabuki !
Théâtre fort     de nos deux corps
réunis tout à l’heure sur le tatami
Kabuki
Théâtre à mort     de nos deux corps
Imamo o mo i da seu
Anatato nooa-i…"

La pochette noir et rouge de l’album évoque le portrait de Taira no Shigemori par Fujiwara Takanobu. Qu’est-il arrivé à la coiffure de la chanteuse ? Ses bigoudis ont dû exploser…
Qu’écouterons-nous après cela ? Pourquoi pas le concerto pour violon d’Erkegali Rakhmadiev ? bel exemple de kitsch mélodique auquel on se laisse prendre avec bonheur, sans plus de vergogne que lorsqu’on pioche à pleine main dans les bonbons anglais de ses petits-enfants.

Commentaires

Merci de ne pas mettre d'extraits musicaux sur votre blogue.

Écrit par : Lapinos | lundi, 06 novembre 2006

Vous n'aimez pas Diane Dufresne ?

Écrit par : C.C. | lundi, 06 novembre 2006

Ah, non, ça n'a rien à voir, j'ai juste du mal à accéder aux blogues qui sont chargés de tout un tas d'enregistrements et de photos.

Écrit par : Lapinos | mardi, 07 novembre 2006

Misère! Le seul "talent" de Diane Dufresne réside dans son aptitude à choquer l'oreille par une voix nasillarde et braillarde, ses costumes flamboyants et ses relations. Mais c'est déjà mieux que Céline Dion ou Chloé Ste-Marie... Pauvre, pauvre Québec!

Écrit par : Kate | mardi, 07 novembre 2006

j'ai du mal à saisir la métaphore: je n'ai pas encore de petit -enfant auquel je n'ai pas encore pioché de bonbon anglais...

Écrit par : rph | mardi, 07 novembre 2006

Très vite (je travaille) : qu'il s'agisse de Diane Dufresne ou des bonbons trop sucrés, bourrés d'arômes artificiels et de colorants, on peut se réfugier, pour toute excuse (car ce sont là, j'en conviens, des choix peu excusables), derrière la formule attribuée à Jarry : "Le bon goût, nous l'emm..."
D'ailleurs, les bons confiseurs sont hors de prix et les bons chanteurs rarissimes.

Écrit par : C.C. | mercredi, 08 novembre 2006

Et Colette Renard alors ?

Écrit par : Lapinos | mercredi, 08 novembre 2006

Croyez-vous que soit là l'effet de notre grand âge ? Le kitsch m'a passé, pour ma part. Je m'achemine avec délices et sérénité vers le fade, le mièvre… catégories qui me ravissent, me réconcilient, me réparent.
Un juste doigt de beauté fanée nous est propice.
Il y avait déjà un nuage de désuétude chez votre Diane, quand elle était une jeunesse ? Mais je confonds, peut-être ?

Écrit par : Dominique Autié | mercredi, 08 novembre 2006

Votons Nicolas Hulot!
http://www.5-yearslater.com/index.php/2006/11/09/415-le-con-de-la-semaine

Écrit par : major tom | jeudi, 09 novembre 2006

L'Univers est un star system...La nuit est une poussiere d'etoiles...

Écrit par : major tom | jeudi, 09 novembre 2006

D.A. : Bien que nous ayons depuis longtemps dépassé un âge qu'il n'atteignit jamais, nous pouvons toujours invoquer Rimbaud, son goût pour les "opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs"... Nos oreilles fragiles, comme notre palais fatigué, savourent béatement toutes les guimauves. Qui n'a jamais dansé le slow dans un bal de campagne ne comprendra jamais qu'on puisse fondre en entendant les plus déliquescentes niaiseries... Je suis incollable sur les questions roses du Trivial Pursuit et je me réjouis de relever chez Murakami maintes références à Percy Faith, Ray Conniff et autres grands orchestres spécialisés dans les classiques favoris. On peut aimer Pauline Carton et Pascal Dusapin, pourquoi pas ? C'est dans l'entre-deux qu'on risque de s'enliser dans le grisâtre et le médiocre, l'ineptie pontifiante, la flatulence musicale et les rimailleries fastidieuses.

Écrit par : C.C. | vendredi, 10 novembre 2006

Les commentaires sont fermés.