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dimanche, 23 avril 2006

J'entends le coucou

pas une note depuis quatre jours. Paresse printanière…
Les oiseaux s’égosillent façon Janequin :

"Farirariron ferely !
Vous serez tous en joye mis,
car la saison est bonne."

Le coucou chante. Pas de monnaie sonnante et trébuchante en poche, naturellement. Ce n’est pas encore cette année que je deviendrai riche, hélas ! À moins que de nos jours le coucou n’accepte les cartes de crédit…
Drôle d’oiseau, le coucou. On ne l’aime pas trop :

"Arrière, maître coqu,
Sortez de no chapitre.
Chacun vous est mal tenu,
Car vous n’estes qu’un traistre.
Par trahison, en chacun nid,
Pondez sans qu’on vous sonne."

Mais le connaît-on bien ?

"Le coucou de la petite espèce est fort semblable pour la grandeur de son corsage à l’épervier ; et s’il avait le bec courbé, plusieurs y seraient trompés, tant leurs plumages ont de rapport. Il n’a pas plus de chair qu’une grive ; sa voix est très haute. Cet oiseau est fin et avisé. C’est lui qui, sitôt qu’il a trouvé le nid de quelque autre oiseau, en casse les œufs, les mange, et y fait son œuf à la place, dans la saison en laquelle il a coutume de faire sa ponte. Quelquefois trouvant le père et la mère dans le nid, il demeure au guet jusqu’à ce qu’ils partent. Il amasse quelquefois jusqu’à un boisseau de blé dans le creux d’un arbre, pour passer son hiver. Il ne sort qu’à la fin d’avril de sa cache, parce qu’il appréhende extrêmement le froid. Il craint les autres oiseaux de proie, principalement l’épervier, qui lui fait la guerre et le tue, lorsqu’il peut le rencontrer. On le tient bâtard d’épervier. Il se retire pendant les jours caniculaires.
On dit que le grand coucou met ses œufs dans le nid des pigeon ramiers, et le petit dans celui du hochequeue et de l’alouette, et surtout dans celui du verdon…
On dit figurément qu’un homme est coucou, ou cocu, quand sa femme ne lui garde pas la fidélité conjugale.

(Dictionnaire de Trévoux)

On peut s’interroger sur la cohérence de la métaphore…

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