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samedi, 08 avril 2006

Politique 5

Je n’ai pour le monde politique ni curiosité ni sympathie. Verbigérations, grenouillages mesquins, trahisons et palinodies constituent semble-t-il l’essentiel de l’activité des "imbéciles et des filous" accrochés à leur siège ou à leur maroquin. Quelle promptitude au reniement dès que le vent menace de tourner ! dans ce contexte de pleutrerie et d’incompétence générales, l’entêtement d’un Villepin, lâché par ses alliés de la veille, accablé par les clabaudeurs de tout poil, finit par ressembler à du courage et mérite une certaine considération.

Commentaires

"Un" Villepin (mon Dieu, il y en aurait plusieurs?!) mériterait une certaine considération (mais laquelle?) La raison: "Verbigérations"! "grenouillages"! "palinodies"! "pleutrerie"! "clabaudeurs"! Comment appeler une telle démonstration? Argumentum ad polysyllabam? ad linguam absurdam? Ou plutôt, tout simplement, ad merdam?

Écrit par : no name | samedi, 08 avril 2006

Dans "considération", il y a aussi "sidération" : "État d'anéantissement subit produit par certaines maladies", selon Littré...
La considération d'hier se résout tristement aujourd'hui en un dédoublement peu glorieux...

Écrit par : C.C. | lundi, 10 avril 2006

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