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samedi, 11 mars 2006

Diem perdidi 2

Suétone rapporte que Titus prononça ces mots un jour qu'il n'avait accordé de bienfait à personne :
"... atque etiam recordatus quondam super cenam, quod nihil cuiquam toto die praestitisset, memorabilem illam meritoque laudatam vocem edidit : Amici, diem perdidi." (Vies des douze Césars, "Titus", VIII)
Une telle exigence morale n'est pas donnée à tout le monde, ni une telle générosité. En reprenant à notre compte la parole de Titus, réduite à son premier degré, nous ne faisons qu'exhiber avec complaisance notre pusillanimité, notre paresse, notre manque d'imagination.

Commentaires

Chalom haveri
Ani betar ché ma chéata kotev meinian méod, aval ani lo mevin latini...
Ekh ani yakhol lénahech ?
Taassé li tova : katan tirgoum, bévakacha !

Jidé, "suffisant lecteur" (très honoré, merci) mais pas latiniste

Écrit par : Jidé | dimanche, 12 mars 2006

Vale ! Merci pour la référence, mais l'ouvrage n'est pas à portée de main et la flemme est grande.

Écrit par : mongka | dimanche, 12 mars 2006

La messe est dite... On monte direct au ciel en répétant cette formule magique ?

Écrit par : RPH | lundi, 13 mars 2006

Si l'on n'a pas sous la main les trois volumes de l'édition "Budé" (texte établi et traduit par Henri Ailloud), on trouvera une traduction ici :
http://remacle.org
Et aussi bien d'autres choses intéressantes...

Écrit par : C.C. | lundi, 13 mars 2006

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