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mardi, 22 novembre 2005

Choronymie macabre

Chaque fois que j'emprunte l'autoroute A 31, je suis frappé, à proximité de Dijon, par ce panneau indiquant que l'on franchit "La Femme sans tête". À moins que l'hydronyme n'ait qu'une valeur aimablement métaphorique (rivière musant à travers champs, telle la laitière écervelée), on peut imaginer qu'il trouve son origine dans quelque fait-divers sordide et mystérieux, qui lui confère une dimension poétique assez louche.
"Femme sans tête", "Femme morte", "Femme tuée", "Femme enfouite", "Femme enterrée", "Femme noyée"... Ces choronymes macabres, attestés un peu partout en France, perpétuent ainsi, obscurément, d'antiques violences dont on ne saura jamais rien...

Commentaires

Ou alors un patelin maurrassien ?

Écrit par : Gauthier | mardi, 22 novembre 2005

À Paris aussi il y avait aussi une rue de la Femme sans teste, où habita Jeanne Duval (et moi aussi), aujourd'hui rue Le Regrattier, sur l'île Saint-Louis.
Je ne me souviens plus de l'histoire de cette femme sans teste, mais elle était tragique, oui.

Écrit par : Alina | mardi, 22 novembre 2005

Et encore La Henne Morte (gouffre pyrénéen)

Écrit par : Dominique | jeudi, 24 novembre 2005

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