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vendredi, 11 novembre 2005

11 novembre

À la fin du XIXe siècle, Alphonse Allais notait avec morosité que ceux qui avaient connu Napoléon se faisaient de moins en moins nombreux. Ainsi de nos poilus, plus que centenaires, intransportables et, de surcroît, déjà tous décorés. Donc, sans grand intérêt. Fort peu de chose dans nos journaux sur les cérémonies commémoratives de l'armistice. À la radio, une journaliste, qui a dû lire les ouvrages de la professeure Marina Yaguello, fait le mot féminin. Mais peut-être est-ce par coquetterie archaïsante : armistice est également féminin, pour le dictionnaire de l'Académie, jusqu'en 1798.

On relève pourtant dans Le Figaro un intéressant article sur les fusillés pour l'exemple.

La Croix nous rappelle que c'est aujourd'hui la Saint-Martin. Autrefois, dans nos campagnes, l'expression "faire la Saint-Martin" signifiait déménager. C'était en effet la date à laquelle prenaient effet les baux ruraux.
"... je serai peut-être là-bas pour la St Martin..." écrivait, à la fin de la guerre, mon grand-père, gazé, en convalescence au Tréport. La carte montre la "vue sur le Musoir et la falaise". Au verso, le texte au crayon est à présent presque effacé...
Sicut nubes, quasi naves, velut umbræ...

Commentaires

J'ai vu un des six derniers qui depuis 87 ans, raconte l'opposition à la guerre, la fraternisation... mais il a fallu 87 ans pour qu' on le laisse parler.

Écrit par : Le Charpentier | samedi, 12 novembre 2005

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