lundi, 31 octobre 2005
Trépassés 4
"Non so raffigurarmi i campi eterni"
"Je ne puis imaginer les campagnes éternelles
Je pense qu'alors nous dormirons côte à côte
dans la tombe, et si même là les rêves
me tourmentent, je tendrai ma main
pour toucher ta main : elle sera froide
comme la pierre et froid sera ton visage
immobile et tu ne me répondras pas"
(Lalla Romano, La Bocca arida, 1974 — trad. Philippe Giraudon, Orphée/La Différence, 1994)
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