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jeudi, 27 octobre 2005

Ah ! les oaristys...

"Nous parlions tendrement, sans pudeur, comme des amants qui peuvent tout se dire.

— Dites-moi, Miss Fraulein, vous n'avez pas de lait ?
— Il est soif, mon petit oiseau ?
— Non, je veux dire : du vrai lait de femme ?
— Ça ne pas possible ! Seulement si j'aurais un enfant.
— Et dites-moi, Miss Fraulein, nous n'allons pas avoir d'enfant ?
— Seulement si nous serions mariés...

Nous rentrions tard, par d'étroits sentiers. Nous nous y tenions par la main, par la taille. Comme des fiancés, pensais-je, car j'étais à l'âge où l'on ne distingue pas les fiançailles de l'amour."

(Maurice Pons, "Miss Fraulein", in Virginales, Julliard, 1955)

Un de ces auteurs dits "mineurs", dont les nouvelles ironiques et tendres, après un demi-siècle, ont gardé toute leur fraîcheur...

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