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lundi, 03 septembre 2012

Le grand style 21

"Quelles que soient les discussions que l'on peut entreprendre sur ce plan des nominations et des attributions — il serait d'ailleurs vain de chercher à épuiser les débats portant sur l'attribution légitime ou non de l'expression "art contemporain" à des œuvres spécifiques, dans un essai portant principalement sur la "réception" de ce moment de l'histoire des arts —, nous sommes obligé de demander au lecteur d'admettre, provisoirement, et en relation avec d'autres travaux, que par l'expression "art contemporain" nous entendons désigner, sans référence à une essence unifiante, une diversité de pratiques et de projets fortement animés par une volonté d'activer au maximum le champ des arts en lui donnant des moyens d'exploration par-delà les limites de la mise en cause de l'évidence de l'art ; structurés par la volonté de dépasser les bornes imposées par l'ancienne sociabilité esthétique, autrement dit une diversité de pratiques et de projets déployés autour de la critique du "spectacle" de l'art, des consentements esthétiques institués, grâce à l'instauration d'une interférence entre spectateurs." (Christian Ruby, Les Résistances à l'art contemporain, Bruxelles, Labor, 2002, p. 18)

"Et, si dieu vouloyt, ainsy parlerions nous du cul..."

Commentaires

Ce que vous ne comprendrez pas de mon oeuvre est le plus important.
Paul Claudel (dans le soulier de satin, je crois)

Écrit par : brindamour | mardi, 11 septembre 2012

"Mon vulgaire perigordin appelle fort plaisamment Lettre-ferits, ces sçavanteaux, comme si vous disiez Lettre-ferus, ausquels les lettres ont donné un coup de marteau, comme on dict. De vray, le plus souvent ils semblent estre ravalez mesme du sens commun : car le païsan et le cordonnier, vous leur voyez aller simplement et naïfvement leur train, parlant de ce qu'ils sçavent : ceulx-cy, pour se vouloir eslever et gendarmer de ce sçavoir, qui nage en la superficie de leur cervelle, vont s'embarrassant et empestrant sans cesse." (Montaigne, I,24)

Écrit par : C.C. | mardi, 11 septembre 2012

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