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samedi, 31 mars 2012

A small, good thing 7

De Barry Gifford, Les Carnets intimes de Francis Reeves.
Le titre original — Landscape with traveller — fait référence à ces "paysages japonais et chinois, tels ceux reproduits dans La Peinture zen, d'Awakawa — surtout ceux où de minuscules voyageurs solitaires, à peine discernables, gravissent un sentier de montagne ou traversent une fragile passerelle". Le narrateur, homosexuel vieillissant, est l'un de ces "voyageurs solitaires" qui porte sur le monde un regard tour à tour curieux et désabusé, passant tout naturellement de l'anecdote scabreuse (scène d'amour vache associant bestialité et scatologie) aux considérations mélancoliques. "En règle générale, je m'intéresse fort peu à ce qui se passe dans le monde, et je n'intéresse certainement que très peu de gens, en dehors de moi-même [...] J'ai peine à croire que quelqu'un m'aime, ou simplement dise qu'il m'aime [...] Non que je me considère vraiment comme indigne d'être aimé, mais à notre époque, il est difficile de croire que quiconque se donne la peine de s'arrêter afin de considérer une autre personne assez longtemps pour l'aimer."
Il y a de ces livres, qu'on aimerait avoir écrits...

Commentaires

Excellent, mais pourquoi "à notre époque"? Comme s'il y avait eu une période de l'histoire où l'Homme était différent d'aujourd'hui...

Écrit par : nouvelles du silence | samedi, 07 avril 2012

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