lundi, 14 mars 2011
France profonde 2
C'est un coin perdu de la Combraille bourbonnaise, où l'on arrive par des routes minuscules qui serpentent entre des haies d'épines noires et des pâtis gorgés d'eau. Durant tout le week-end, on y a célébré la Saint-Cochon, bu et mangé dans la cacophonie des fanfares. Ce ne sont que pâtés et boudins, fromages de tête, saucissons cuits à l'alambic, pieds de porc grillés. On patauge sous la pluie dans une patouille argileuse qui colle aux semelles, le vent froid rabat la fumée des chaudières et le remugle des mangeailles... C'est la France que j'aime, celle d'en-bas, celle qui ne lit pas la Princesse de Clèves.
17:20 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Celle qui lit "Télé Poche" ?
Écrit par : pradoc | lundi, 14 mars 2011
@Pradoc : Disons "L"Auvergne agricole"...
Écrit par : C.C. | lundi, 14 mars 2011
Bonjour.
Pour conclure votre note, je me suis permis de convoquer votre grand ami (et le mien), à savoir l'énorme Alexandre Vialatte : "Et c'est ainsi qu'Allah est grand."
Cordialement.
Écrit par : CjH | mardi, 15 mars 2011
CjH, ou plutôt Chr. Borhen : ...et c'est ainsi que les escrocs s'infiltrent ? Je suis étonné que vous n'ayez pas encore cité Rimbaud, tiens.
Écrit par : Obiswann | lundi, 21 mars 2011
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