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mercredi, 26 janvier 2011

L'arrière-pays

Mardi — retour de Vichy au crépuscule. Au couchant, nulle "confiture de crimes", mais un barbouillis de nuages dans un ciel d'hiver couleur de souris morte et de saumon froid. Juste au-dessus de la ligne d'horizon tracée  à l'encre bleu de nuit d'une plume qui bavoche, une très faible aura suggère l'existence improbable de cet arrière-pays qu'évoque Bonnefoy : "... si l'arrière-pays m'est resté inaccessible — et même, je le sais bien, je l'ai toujours su, n'existe pas — il n'est pas pour autant entièrement insituable, pour peu que je renonce aux lois de continuité de la géographie ordinaire..."

Commentaires

Sur la couleur du ciel — hasard objectif ? —, je trouve dans un poème de Vialatte (qui n'est pas sans rappeler la "carte postale" de Levet) "un couchant pêche et groseille" et chez Fargue des ciels "couleur de lait de poule" et "couleur de zinc".

Écrit par : C.C. | lundi, 31 janvier 2011

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