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jeudi, 09 septembre 2010

Rentrée littéraire

De cette avalanche de bouquinaille, que restera-t-il dans une ou deux décennies ? Et, dans le lot, combien de "romans manqués" — l'expression est de Fernand Vandérem — dont on ne parlera pas, qui  eussent peut-être mérité mieux que le dédain et, à courte échéance, le pilon ? Beaucoup moins sans doute que d'éphémères succès qui, tôt ou tard, les rejoindront dans l'oubli.
En quatrième de couverture, justement, de l'un des volumes du Miroir des lettres de Vandérem, déniché à la brocante du coin, une liste des "dernières nouveautés" publiées par la maison Flammarion en 1919. On y relève une demi-douzaine d'auteurs dont le nom nous est encore plus ou moins familier : Barbusse, Farrère, Victor Margueritte... Mais aussi Mathilde Alanic, Waldemar Bonsels, Rose Celli, Ludwig Renn ou Hélia de Ruffi : une liste à la Modiano, "entités minces et floues", auteurs dont le "statut ontologique" improbable se confond, désormais, avec celui de leurs propres personnages...

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