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mercredi, 28 juillet 2010

Géorgique d'été 2

Nous voici exilés pour une semaine au fin fond du parc des volcans d'Auvergne, commis à la surveillance de trois chiens, deux chats, six moutons, deux douzaines de lapins et diverses volailles. Le calme est absolu, à peine troublé parfois par le bruit lointain d'un tracteur, les jappements des chiens toujours sur le qui-vive, les criailleries nasillardes des oies. La journée se passe en menus travaux, on se couche ivre de fatigue et d'air pur... La maison est pleine de livres. On feuillette, avant de sombrer dans un sommeil de brute, le remarquable Dictionnaire du monde rural de Marcel Lachiver, où l'on apprend ce qu'étaient le couémiot, le crinminchon, le len de l'elh ou la ronge-verrue.

Commentaires

Heureux homme.

Écrit par : brindamour | vendredi, 30 juillet 2010

Sans doute... On saisit mieux, ici, et le sens du "carpe diem" horatien et celui de la formule de Scève — "le vain travail de voir divers pays".

Écrit par : C.C. | dimanche, 01 août 2010

j'connais des gens cafardeux qui tout le temps s'font des ch'veux
Ils rêvent de filer ailleurs dans un monde meilleur
ils dépensent des tas d'oseille
pour découvrir des merveilles
ben moi ça m'fait mal au seins
car y a pas besoin
pour trouver un coin
où on se trouve bien
de chercher si loin

Quand on se promène au bord de l'eau
au trémolo des p'tits oiseaux
Paris au loin nous semble une prison
on a le coeur plein de chansons
l'odeur des fleurs nous met tout à l'envers
et le bonheur nous saoule pour pas cher
chagrins et peines
de la semaine
tout est noyé dans le bleu dans le vert
un seul dimanche au bord de l'eau
suffit pour que tous les jours semblent beaux
quand on s'promène au bord de l'eau

de rien Mr CC

Écrit par : Fodio | samedi, 07 août 2010

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