mercredi, 26 mai 2010
Cataractæ cæli
Après ce week-end de Pentecôte — trois journées magnifiques occupées à de "longues beuvettes", voici de nouveau ouvertes les écluses du ciel, "voici — en plein après-midi — tonnerre, éclairs, nuit et la pluie". Tout le paysage baigne dans une exubérance viride, au-dessus de quoi s'effilochent de vagues vapeurs : un plat d'épinards qu'aucun peintre ne se risquerait à tartiner sur une toile.
21:42 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Les épinards et le Bacon...
Écrit par : Flivo | mercredi, 26 mai 2010
Ce sont des heureusetés comme celle-là qui font de vous mon noteur préféré.
Écrit par : Marsyas | jeudi, 27 mai 2010
Bacon : de l'art et/ou du cochon...
"Si vous vous en souvenez, monsieur de Pise, nous allions à une diète en Suisse, et lors j’étais avec milord Bachon, lequel le baron de Tierci — pour ce que « bacon », à Genève, signifie « du lard » — le nommait « monsieur du Lard »..."
(Verville, "M. de P.", chap. XXXVIII)
Écrit par : C.C. | vendredi, 28 mai 2010
Merci, Marsyas, pour vos amabilités. Venant d'un blogueur aussi... rare, elles sont "comme une huile qui coule sur la barbe".
"On dit d'un homme qui a un mérite extraordinaire que "c'est un homme rare".
On dit aussi d'un homme qui se communique moins que de coutume à ses amis, qu'il devient rare, qu'il se rend rare." (Académie, 1762)
Écrit par : C.C. | vendredi, 28 mai 2010
La faute à ma procrastination. De nombreux impératifs, qui auraient pu et dû être réglés bien plus tôt, ne me laissent pas le loisir de me consacrer à mon blog ces temps-ci. Mais ce n'est pas l'envie qui me manque... Aussi prévois-je — et promets-je — de le nourrir de nouveau à partir de la mi-juin.
Écrit par : Marsyas | samedi, 29 mai 2010
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