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lundi, 24 août 2009

Prosateurs américains — notule

Écrivains américains : une écriture, mais pas de style (le charme étrange des Domaines hantés ou de La Maison d'haleine tient plus au style de M.-E. Coindreau qu'à l'écriture de Truman Capote ou de William Goyen) — il faudrait toutefois exclure de cette généralisation des auteurs comme Brautigan, Auster, Pynchon, peut-être Vollmann…
Un talent particulier pour le Bildungsroman ou l'évocation de l'enfance — y compris dans le roman étiqueté (par commodité) "polar" : Larry Brown, Joe R. Lansdale, Donna Tartt, Daniel Woodrell… Quelques beaux textes parmi d’autres : Jim Grimsley, Les Oiseaux de l’hiver ; William Maxwell, Au revoir, à demain ; Larry Watson, Montana 1948
Ironie de Grimsley (cf. Kundera : l’ironie consubstantielle du roman) : "Je suis pieds nus, mais maintenant c’est parce que j’aime être ainsi, et quelquefois je mets seulement des chaussettes, frottant joyeusement le linoléum avec le dessous des chaussettes, et parfois je mets des chaussettes et des mules, et d’autres fois encore des mules et pas de chaussettes. La liberté est une belle chose et elle est faite de mille détails insignifiants." (L’Enfant des eaux My Drowning, 10 x 18, 2001)

Commentaires

Pas vu, non plus, la coquille. Déjà corrigée ?
D'ailleurs, autant l'avouer, je ne vois que mes "pailles".
Et encore pas toujours.

Écrit par : grapheus tis | mardi, 25 août 2009

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