Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 16 mars 2009

Boischaut

Ce week-end, Foire aux Vins de Saint-Amand-Montrond. À l'ouverture, un houraillis de politiques investit la halle d'exposition, vibrionne de stand en stand, distribuant sourires de commande et poignées de mains ; les badauds ébaubis se chuchotent le nom du ministre et flashent à tout-va. À l'écart de ces indiscrètes turbulences, nous allons déguster sauvignon de Venesmes ou des coteaux du Giennois, saint-véran et montlouis. Passons sur les festivités de l'après-midi... Le dimanche, promenade musarde par les routes buissonnières du Boischaut : Drevant — site gallo-romain et horloge à aiguille unique —, château d'Ainay-le-Vieil, église abbatiale de Puyferrand. Matinée fraîche, timidement ensoleillée ; paix des villages aux rues désertes, jonquilles sur les talus. Déjeuner tardif à l'auberge de Faverdines, dont les fenêtres donnent sur les prés. Nous rentrerons par Épineuil-le-Fleuriel, où le touriste est invité à visiter la "maison d'école" du Grand Meaulnes, longtemps classique favori des collèges, que sans doute on ne lit plus guère aujourd'hui.

Commentaires

Et le menu du déjeuner tardif à l'auberge de Faverdines je vous prie ?

Écrit par : Corynne | lundi, 16 mars 2009

Menu très simple, eu égard aux lippées de la veille : terrine de lapin maison-salade verte ; bavette grillée-champignons des bois, gratin de pommes de terre, asperges vertes ; plateau de fromages, tiramisu. Pour moi, eau minérale et café seulement (boire ou conduire, etc.), pouilly fumé et vacqueyras pour les autres (pour ma part, j'aurais choisi un rouge plus local : châteaumeillant ou sancerre). Service et présentation irréprochables. 20 euros. Une excellente adresse et une cuisine comme on n'en trouve plus guère...

Écrit par : C.C. | lundi, 16 mars 2009

Merci pour ce goûteux descriptif ; un vrai festin dites-moi !

Écrit par : Corynne | lundi, 16 mars 2009

C'est curieux, je n'avais jamais douté d'Alain-Fournier et voici que vous êtes le deuxième à m'annoncer qu'il est oublié : il me reste tout de même le souvenir de la couverture automnale de la collection de poche (en revanche mon premier contradicteur m'a opposé "la richesse actuelle de la littérature-jeunesse", cette notion de "littérature-jeunesse" me laisse rêveur.)

Écrit par : Flivo | jeudi, 19 mars 2009

Renseignement pris, il semblerait que l'on étudie encore "Le Grand Meaulnes" dans certaines classes de collège. Je l'aurais cru totalement délaissé au profit, justement, de cette "littérature de jeunesse" qui fait florès aujourd'hui...

Écrit par : C.C. | samedi, 21 mars 2009

Les commentaires sont fermés.