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samedi, 14 février 2009

Mauvaise semaine

Mauvais livre. J'aurais dû m'en douter : la quatrième de couverture promettait un "chef-d'œuvre", une "magnifique épure". Le dernier roman écrit par Robin Cook, publié l'année de sa disparition, est tout simplement consternant. On y cherche vainement la poignante noirceur des Mois d'avril ou de Comment vivent les morts, on s'étonne d'un incompréhensible dérapage dans le grand-guignol, on se surprend à sauter des pages. On a hâte d'en finir pour oublier cela au plus vite.
Mauvaises mines. La tête des gens dans le métro. Laideur ordinaire, anonyme et multiple.
Mauvais temps. Retour de Lille sous un ciel bas et gris. La nuit et la neige nous surprennent du côté de Vézelay ; il faut, jusqu'à Saint-Saulge, rouler au pas, crispé, l'œil hébété par le papillotage ininterrompu des flocons dans le faisceau des phares. "Du Morvan, ni bon vent ni bonnes gens", disait-on naguère...

Commentaires

Ah, les romans posthumes ! Je me souviens de ma déception à la lecture du Bukowski posthume et du Manchette posthume.
Je connais un auteur qui a préféré publier son roman posthume de son vivant... C'est préférable.

Écrit par : L. S. | lundi, 16 février 2009

Louable prévoyance !
La liste de ces pavés de l'ours posthumes serait longue. Pourraient y figurer également les dernières nouvelles de Carver ("Qu'est-ce que vous voulez-voir ?") — même si elles ne sont pas catastrophiques — ou, dans un genre un peu différent, les lettres de Vialatte à Ferny Besson, qui n'apportent rien à la gloire du grand Alexandre.

Écrit par : C.C. | lundi, 16 février 2009

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