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dimanche, 30 novembre 2008

"À cause du couvercle sur le visage"

Béatrix Beck est morte. On l'avait un peu oubliée...
Dans les dernières pages de La Décharge, à propos de la mort de M. Brieuc, elle écrit ceci :
"Je ne suis pas triste, puisqu'il était âgé et trouvait qu'il avait terminé son travail. Alors pourquoi sangloter ? À cause du couvercle sur le visage."

Commentaires

Je crève de honte, ô Kopronyme et cependant Porphyrogénète : j'ai oublié qui était Béatrix Beck... Il est vrai qu'il me suffirait de consulter la toile... "Interréseau"... Mais j'ai bien aimé tout ça comme vous disez...

Écrit par : collignon | dimanche, 30 novembre 2008

Pour la conversation, se rappeler :
- qu'elle avait eu le Goncourt en 1952 pour "Léon Morin, prêtre" ;
- que son père a accédé à l'immortalité risible grâce à Jarry et au cynocéphale papion Bosse-de-Nage.

Dans le dossier nécrologique du "Nouvel Obs" — visiblement ficelé à la va vite —, on peut lire que ses activités universitaires en Amérique lui auraient inspiré "La Décharge". On ne voit pas le rapport... Probable confusion avec "Noli".

Écrit par : C.C. | dimanche, 30 novembre 2008

Merci de l'information. Sinon, la grève des Courses en Saint-Brieuc (presque sur la baie) durant le siècle écoulé, a servit d'hippodrome puis d'aérodrome avant de devenir une imposante décharge à ciel ouvert. Ce qui est durablement jarryque. Elle est recouverte aujourd'hui de grossières mottes de terre.

Écrit par : paul | mardi, 02 décembre 2008

Dans un bulletin d'information de je ne sais plus quelle radio d'Etat, on rappelait son Goncourt et qu'elle avait été proche du Parti Communiste. Rien d'autre. Il y a des hommages comme des insultes.

Écrit par : Nadine | samedi, 06 décembre 2008

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