mardi, 08 avril 2008
Radiotages
Entendu ce matin à la radio, à propos des manifestations en faveur du Tibet, cette déclaration d'un représentant du syndicat "Alliance" : "La police, elle n'est pas là pour comprendre." Ce n'est pas vraiment un scoop.
Pour changer, je décide d'écouter France Musique. Je tombe sur quelque chose qui doit être une leçon de chant : des vocalises à la limite du couinement, interrompues par les commentaires d'une vieillarde. Insupportable. Nouvelle tentative cet après-midi. C'est, hélas ! à peu près la même chose : on diffuse l'enregistrement d'une répétition d'orchestre dirigée par Karajan, entrecoupée des gloses du musicologue de service qui, pour se faire mieux comprendre, chantonne des "taratata" parfaitement grotesques... Comment peut-il y avoir des gens capables de supporter cela ?
17:42 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
C'est pourquoi j'aime tant les grèves sur France Musique !
Écrit par : Christian Cottet-Emard | jeudi, 10 avril 2008
Sans attendre la grève, qui est en effet une façon d'entendre des choses supportables sur la radio publique, on peut tenter Radio-Classique, où l'on trouve plus souvent ce qu'on cherche que sur France-Musique, bien que rien ne soit jamais garanti.
Écrit par : Ph | jeudi, 10 avril 2008
Radio-Classique ce n'est guère mieux. Cette facheuse habitude de saucissoner les oeuvres est insupportable. Pour ma part je vote pour France Vivace
http://www.radiofrance.fr/francevivace/accueil/
ou Bayern 4
http://www.br-online.de/bayern4klassik/index.xml
Écrit par : P/Z | jeudi, 10 avril 2008
Merci pour le lien vers France Vivace, que je — béotien que je suis (je ne résiste ni à la tmèse ni au chleuasme !) — ne connaissais pas. Il y a en ce moment "Harold en Italie"...
Écrit par : C.C. | jeudi, 10 avril 2008
J'ai été longtemps un amateur fervent de Radio Classique jusqu'au jour où - c'est vrai - Ils ont osé tronçonner un concerto de Bach. Faire ça même avec Vivaldi et je vote pour la restauration des buchers ou des gibets perpétuels. Avec Schubert, je ressors la kalach rouillée ou l'opinel de guerre. Euh non quand même pas. Oh puis si, finalement...
Écrit par : Martin Lothar | samedi, 12 avril 2008
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