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lundi, 14 janvier 2008

Mère des gens sans inquiétude

Le Monde du 12 janvier consacre un article enthousiaste à une "ex-caissière chez Leclerc devenue blogueuse à succès". On vante "le ton humoristique et léger de ses chroniques", non sans préciser que la demoiselle, qui écrit comme une élève de troisième, est "titulaire d’un D.E.A. de littérature". Tout cela — la niaiserie complaisante du billet signé Emmanuel Valette aussi bien que l’indigence appliquée de "l’hôtesse de caisse" diplômée — ne fait que confirmer ce que l’on croyait déjà savoir : le journalisme et l’enseignement des lettres sont tombés bien bas.

Pour ce qui est du niveau intellectuel des politiques, depuis les perles de Mac Mahon, on ne s’étonne plus de rien. Pourtant, ce matin, j’ai interrompu un instant ma gymnastique en entendant Jean-Louis Debré évoquer à la radio l’un de ses meilleurs souvenirs de maire : "le banquet des sourds-muets", pour lequel il avait envoyé des invitations... en braille.

Commentaires

Je pleurerai davantage la disparition des caissières que celle du Monde (encore que je ne fréquente guère ni les supermarchés ni ce quotidien).

Écrit par : Flivo | mardi, 22 janvier 2008

moi, je pleure de rire en lisant cette info sur Debré ! Et dire qu'on tente de nous le faire passer pour un intellectuel, alors qu'il se contente de dormir dans les reposants et silencieux banquets des "non entendants - mal parlants"...!

Écrit par : Antoine | samedi, 26 janvier 2008

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