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dimanche, 30 décembre 2007

Bourgogne

Hier après-midi, rapide expédition à la solderie de C. — qui s’enorgueillit d’avoir eu le premier maire socialiste du monde (sic. Se trouvera-t-il, dans le futur, une ville pour se flatter d’avoir eu le dernier ?). J’en reviens avec :

— une brassée de disques de jazz — trois pour un euro, la plupart récents et presque tous excellents. Mais qui écoute encore du jazz, aujourd’hui ?
— deux cartons de bourgogne hautes-côtes de nuits, très convenable, auquel un passage en carafe ôtera un soupçon d’acidité excessive ;
— quatre volumes dépareillés de l’Œuvre poétique d’Aragon, dans la belle édition du Livre Club Diderot.
Dans le tome XII (1953-1956), hommage à Colette, dont l’auteur évoque

                       "[la] voix de syrinx où perchait
    Avec toutes les variations d’un Beaune
    Le roulement des r comme un vin dans le chais."

Les sourcilleux tiqueront devant les licences orthographiques (deux, déjà, dans le passage cité !) ou les alexandrins quasi mirlitonesques (oh ! cette double diérèse !) ; ceux qui ont le goût moins difficile ne bouderont pas leur plaisir.

Commentaires

On roule beaucoup les r aussi dans les Corbières, autre pays de vin !

Écrit par : Ray | lundi, 31 décembre 2007

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