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samedi, 20 janvier 2007

Perché leggere i classici 2

Parce que, de tous les livres qui se publient aujourd'hui, rares sont "ceux qui nous apprennent à danser" et ceux, sans doute, dont, dans quelques décennies, on parlera encore "sans les avoir lus". Je viens de rapporter à la médiathèque locale — comme toujours déserte — deux ou trois choses qui me sont tombées des mains au bout de quelques pages. Je vais donc — je me promets de le faire depuis longtemps — relire l’étonnant et superbe Paradiso de José Lezama Lima, à propos duquel, puisqu’il faut toujours que l’on cherche des apparentements, on a pu invoquer Proust. Il me semble que, pour une fois, il eût été plus pertinent de citer Rabelais — pour l’érudition jubilatoire et l’exubérance de la langue — ou encore Joyce ou Gadda… C’est à la lecture de tels romans monumentaux qu’on mesure combien sont dérisoires les enthousiasmes de la critique pour des œuvrettes frais pondues, vouées à un prompt et juste oubli.

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