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samedi, 21 octobre 2006

Plus de couillons que d'hommes

"Et si nous parlions des crétins ?", se demandait Lo Duca, il y a déjà quelques lustres (R. Laffont, 1973). Question aujourd’hui superfétatoire, puisque, la plupart du temps, il n’est question que d’eux dans les média.

De rafraîchissantes exceptions : une sympathique évocation, hier, sur France Culture, de Roger-Henri Guerrand, chercheur atypique, "scatologue — disait-il — des beaux quartiers", qui vient de disparaître à l’âge de 83 ans — comme Sternberg ; et, dans le supplément télé du Nouvel Observateur de cette semaine, le billet de Jean-Claude Guillebaud consacré à Jacques Bertin, chanteur rare : "Bertin chante toujours, mais il le fait sur des chemins de traverse, dans des contrées perdues. Ses admirateurs sont toujours rassemblés mais ils ont un peu froid."
Bertin est sans doute l'un des très rares chanteurs que l'on puisse honorer du titre de poète, si souvent octroyé à de piètres rimailleurs. Ses livres, pas plus que ses disques, n'occupent les "têtes de gondoles" dans les supermarchés de la culture. Faut-il le déplorer ?

Commentaires

D'accord sur Bertin, je l'avais un peu oublié.

Écrit par : Le charpentier | samedi, 21 octobre 2006

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