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vendredi, 25 août 2006

Tyrosémiophilie

Dans les pages littéraires du Nouvel Observateur de cette semaine, compte rendu fielleux du dernier roman de richard Millet, par Aude Lancelin : "Un livre de défaite parce que replié sur une supériorité qui ne cherche plus grand-chose tant elle cultive la certitude de s'être trouvée." On peut tout de même préférer la prose de Richard M., ses "phrases denses et impeccables, bourrées jusqu'à la gueule d'incidentes ombrageuses et soignées" aux pauvretés pornographiques de sa vulgivague homonyme. dans le même numéro, Sollers fait le sien en feignant s’extasier sur le nouveau Christine Angot — "son meilleur livre". Au fond, Sollers est un pince sans rire. Il a l’air d’un moine pour étiquette de boîte de camembert.

Commentaires

Mais la "chute" prétendûment élogieuse de Sollers est aussi ambigüe que son auteur : Angot a gagné "le public, qui n'a pas besoin d'autorisation pour comprendre." L'argument peut servir à porter aux nues n'importe quel équivalent contemporain de Guy des Cars ou de Paul-Loup Sulitzer.

Écrit par : Pierre Enckell | vendredi, 25 août 2006

Sollers s'est vainement présenté à un casting dans une fromagerie mayennaise ( mais je lirai Angot, parce que j'aimerais bien boire un coup avec elle)

Écrit par : Flivo | dimanche, 27 août 2006

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