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vendredi, 28 juillet 2006

Colette

Acheté sur Aucland les trois gros volumes des Œuvres de Colette, publiés chez Flammarion dans les années 60. C'est de la gourmandise, j"en conviens — comme de se gaver en cachette des bonbons anglais translucides et acidulés qu'on a chipés à ses petits-enfants —, mais c'est délicieux. On s'amuse de riens, de futilités, comme ces souvenirs de Polaire dans Mes apprentissages: "Elle était seule et portait sur son bras une petite toy-terrier en satin noir et feu, de laquelle je n'ai jamais pu savoir le nom exact: 'C'est ma Gaguille', disait Polaire, ou bien: 'Où es-tu, ma Lélette ?' Ou bien : 'Jeu suis sortie à pied pour faire plaisir à Troutrouille', ou bien: 'La Poule-d'eau-mauve est encore constipée !'" Mais il y a aussi, plus émouvante, plus grave et pudique, la vieille dame qui écrit, dans Le Fanal bleu : "En attendant que je ne bouge plus, je ne bouge guère." Élégante, Colette, jusque dans la retenue...

Commentaires

"En attendant que je ne bouge plus, je ne bouge guère"...Hélas, c'est trop bien écrit.
Bon, je vous ai suivi sur Aucland (négligé depuis un moment) et ai enchéri sur un ouvrage sur le Vietnam ! La chaleur a de ses proies...

Écrit par : mongka | dimanche, 30 juillet 2006

Je crois bien avoir "découvert" Colette grace à vous.
Merci

Écrit par : Tlön | dimanche, 30 juillet 2006

Les commentaires sont fermés.