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mercredi, 28 juin 2006

"Quand les roys philosopheroient…"

Butor, dans le numéro de juin du Magazine littéraire : "La littérature […] a un message politique essentiel à délivrer. Et aujourd’hui, sur ce chapitre, il y a beaucoup à faire : une véritable croisade contre la bêtise. Le niveau intellectuel de plusieurs dirigeants du monde actuel frise la catastrophe."

Dans le même numéro, dossier — d’ailleurs plutôt décevant — sur George steiner. L’intelligence serait-elle à l’honneur ? Le billet de Charles dantzig nous rassure : tant que l’on confiera des chroniques à de tels olibrius, la sottise satisfaite pourra s’exhiber en toute impunité.

Quand on pense que Butor a raté l’agrégation et que Steiner s’est vu refuser sa thèse de doctorat, cela laisse tout de même rêveur…

 

Commentaires

Une autre question est de se demander pourquoi les ouvrages de critique de Butor, je pense à sa série sur Balzac, sont vraiment remarquable alors qu sa production romanesque est tout de même assez faible.
N'ayant pas lu le roman de Steiner, je ne sais pas si la remarque est aussi valable le conncernant.

Écrit par : Tlön | jeudi, 29 juin 2006

Je me rappelle avoir beaucoup aimé "La Modification". Dois-je préciser que j'étais alors très jeune et que je n'ai jamais relu ce roman ? Je ne suis pas sûr que cela ait bien vieilli — et je n'ai pas vraiment envie de m'en assurer.
Moi non plus, je n'ai pas lu le roman de Steiner (dont l'insuccès, si j'ai bien compris Dantzig, expliquerait la posture aristocratique de son auteur), mais je préfère infiniment, en dépit de "son style pataud", ses réflexions sur la littérature aux pirouettes de son détracteur.

Écrit par : C.C. | jeudi, 29 juin 2006

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