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samedi, 15 octobre 2005

Scatologie

Plusieurs de mes notes récentes contenant des citations plus ou moins stercoraires, j'appartiens sans nul doute à la tourbe grossière que stigmatise l'incontournable Finkielkraut dans une récente interview. En gros : il n'y a plus de culture, plus de littérature, ce ne sont que mots gras et scatologie... Or, "Il est tousjours advis au chat breneux que la queuë luy pue."

Ce qui me réconforte et me trouble tout à la fois, c'est que le grand philosophe contemporain ait pu condescendre à accorder son entretien à Paris-Match, qui n'est sans doute pas ce qui se fait de mieux en matière de culture et de bon goût. Est-il bien cohérent de stigmatiser la vulgarité des autres dans ce genre de torchon — entre un reportage voyeuriste sur le Cachemire et un article sur Céline Dion ?

Commentaires

on voit toujours la vulgarité chez les autres...jamais chez soi.

Écrit par : marie | samedi, 15 octobre 2005

Sont-ce les pamphlets de Céline qui prohibent pour Notre Grand Penseur l'usage de la merdre en littérature ?

Écrit par : Lapinos | samedi, 15 octobre 2005

Paris-Match ? Découpé en quatre ou en huit, ça servait naguère de torche-cul dans la classe ouvrière ... Le papier plus "glacé" était certes un tantinet raide, mais sans doute moins cancérigène que le papier du "quotidien". Mais s'essuyer avec la parole de "Alain" ? Ah ! Non !

Écrit par : grapheus tis | vendredi, 21 octobre 2005

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