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lundi, 26 septembre 2005

Éloge de la grossièreté

La bêtise, la médiocrité, l'imposture opposent aux "révoltes logiques", aux dénonciations faisant appel au bon sens ou au bon goût, une résistance molle à peu près invincible. Confronté à la malhonnêteté intellectuelle, on n'a d'autre ressource que de traiter le mal par le pire : par l'invective, la nécessaire intolérance qu'invoquait Darien, l'insulte et la dérision.
"Faire un masque d'une bouze de vache", disait Rabelais. Après les grands imprécateurs du XIXe siècle finissant, Arthur Cravan s'en prenant à Marie Laurencin et, plus tard encore, Raymond Cousse réglant ses comptes avec la critique se souviendront de la leçon du maître. Mais aujourd'hui ? ...

Commentaires

Nabe peut-être, qu'on soit ou pas d'accord avec ses positions post-11/9?

Pour l'anecdote, j'ai trouvé totalement par hasard l'incendiaire et assez désespéré "A bas la critique" de ce Raymond Cousse dont vous ne parlez pas ici pour la première fois. Je vis le livre, je ne connaissais pas du tout mais je sentais qu'il y avait quelque chose, j'étais intrigué. Je ne l'ai pas pris tout de suite . Puis j'en ai réentendu parler totalement par "hasard" le jour même sur le site de Jean-Luc Bitton son ami, qui consacre un blog http://www.rigaut.blogspot.com/
suivant son travail de biographe de Rigaut, et avec qui il avait écrit je crois celle de Bove...Je suis donc retourné illico chez le soldeur et je n'ai pas été déçu! Ce n'est pas Bloy ni Céline, mais il y a une belle rage.

J'ai l'impression que Cousse est très peu connu. je ne serais pas plus surpris que cela que les snobs de l'antisnobisme (genre Dantzig) s'en emparent un jour prochain pour en faire le nouveau talisman de leur pharisianisme...

Bien à vous.

Écrit par : OrnithOrynque | lundi, 26 septembre 2005

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