jeudi, 18 août 2005
Crash
Une belle catastrophe aérienne fournit de la matière aux journalistes pour trois jours au moins. C'est pain bénit en période estivale : les folliculaires peuvent donner libre cours à leur charognarde commisération.
De quoi regretter le laconisme d'un Fénéon.
Il est vrai que celui-ci s'attachait à de plus humbles tragédies :
"Une auto, qui vite décampa, a renversé une voiture, à Neuilly. Le cocher, Ch. Jacques, crâne fracturé ; M. Dumot, jambes rompues."
(Nouvelles en trois lignes, vol. 2, Mercure de France, 1998)
17:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
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