mardi, 12 septembre 2006
Jordane transito
Cet après-midi, j'ai franchi le Jourdain.
C'était dans la Nièvre, entre Saint-Amand-en-Puisaye et Myennes.
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Pont-de-Bois
Le long de l'allée
Charlie-Parker
Des chats se mussent parmi les
Cotoneasters.
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mercredi, 06 septembre 2006
Chanson pour la route
"Un matin nous arriverons réveille-toi dans un café glacé un village désert
Il y a des sanglots des rêves sur les prés abandonnés la vie des gens
Des enfants qui vont à l'école et l'écharpe nouée des amitiés qui s'envole..."
(Jacques Bertin)
Je pars pour une petite semaine...
On the road again ? — Non, ça serait plutôt la route de Pennzac. Ou, disons, de Vahl-lès-Bénestroff ou Taisnières-en-Thiérache. À bientôt.
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dimanche, 03 septembre 2006
duneton et les Majuscules
Dans sa chronique du Figaro littéraire en date du 31 août, Claude Duneton s’insurge contre "la manie de supprimer partout les majuscules", et notamment celles qu’il conviendrait, selon lui, de conserver au nom des vins. Personnellement, j’avais plutôt cru constater une tendance inverse, à savoir la manie d’en coller partout, des majuscules. Comme si cela donnait de l’importance à la personne ou à la chose — à moins qu’il ne faille y voir, notamment dans les titres d’œuvres, une influence de l’anglais, qui résout ainsi de façon expédiente un casse-tête orthographique. Quoi qu’il en soit, pour ce qui concerne les vins, la revendication de Duneton relèverait du caprice ou de la foucade, si toutefois elle était autre chose qu’un prétexte susceptible d’alimenter sa copie. Le Dictionnaire des difficultés d’Adolphe V. Thomas, auquel je me fie davantage qu’à Duneton, est très clair : "On écrit sans majuscules : Boire du champagne (pour du vin de champagne), du bordeaux, du bourgogne, du château-lafite, du châteauneuf-du-pape. Un verre de côtes-du-rhône, de pouilly-fuissey, etc." La première édition dudit dictionnaire remontant à 1956, je ne pense pas qu’on puisse mettre cette règle au nombre des "modes et tics orthographiques" dont s’irrite notre chroniqueur.
Et majuscule ou pas, un vin ginguet reste de la piquette !
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Cyclophrènes
Ce matin, brève escapade en mon "pays de vache", entre Sologne bourbonnaise et Charolais. Si l’on prend la précaution de partir tôt, il est agréable de rouler à petite vitesse sur les départementales. mais, très vite, le crétin nous rappelle son omniprésence — et qu’il ignore la trève dominicale. La variété cycliste, grégaire et frénétique, est particulièrement remarquable : ces furieux pédaleurs, grotesquement déguisés — casque, cuissards, maillots bigarrés — mettent, au nom de l’hygiène et du sport sans doute, un point d’honneur à empoisonner l’automobiliste. Pires que le piéton écraseur épinglé par Jarry ! Pourquoi ces gens-là, plutôt que de jouer les coureurs en risquant l’accident, ne peuvent-ils s’adonner aux simples plaisirs de la promenade à bicyclette ?
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